1977-1978 : les années de gloire des clubs guinéens, souvenez-vous !

Le 18 décembre 1978, le Horoya de Conakry se hissait au sommet du football africain en s’adjugeant son premier et unique trophée majeur  continental. 35 ans après, un devoir de mémoire s’impose au vu de la léthargie dans laquelle baignent les clubs guinéens en compétitions interclubs africaine.

A cette époque, la Guinée plaçait deux équipes en finale de compétitions africaines. Le Hafia qui sortait d’un retentissant triplé en Coupe d’Afrique des clubs champions (actuelle ligue des champions africaine) il y a une année en 1977 face aux ghanéens de Hearts of Oak battus à l’aller et au retour (1-0 à Accra et 3-2 à Conakry), affrontait en finale le Canon de Yaoundé. Coup d’arrêt pour le Tri Campeao face au Canon de Yaoundé qui après un nul (0-0) à Conakry, s’impose en finale retour à Yaoundé (2-0).

Cette année, le Hafia se voit détrôné de son fauteuil par le Canon  et c’est le Horoya qui offrira le sourire au public guinéen. Respirant l’air des premières heures de sa création (1978), le club de Matam atteint la finale de la coupe des vainqueurs de coupe qui a été fusionnée en 2003 avec la coupe de la CAF pour donner naissance à la coupe des confédérations africaine. L’adversaire s’appelle NA Hussein Ndey, club algérien qui se qualifie pour la première fois également à ce stade de la compétition. Le Horoya n’en fera qu’une bouchée après une victoire 3-1 à l’aller et une confirmation au retour 2-1. Une époque bien loin des années sombres que traversent présentement les représentants guinéens sur le continent.

En marge d’ailleurs de la célébration de l’anniversaire du triplé du Hafia réussi le 18 décembre 1977, l’association des anciens footballeurs du Hafia 77 a organisé lundi 16 décembre 2013 une cérémonie de lecture du saint-coran en la mémoire de ceux qui ne sont plus de ce monde, mais aussi de ceux qui vivent et qui sont malades.

L’année 1978, l’année des clubs guinéens qui devrait sûrement inspirée la nouvelle génération à emboîter le pas à ses devanciers.

Thierno Amadou MAKADJI