Accident : Titi Camara victime d’une brûlure du second degré

L’ancien international guinéen a été victime d’une grave brûlure du second degré artificiel il y a douze jours à son domicile de la Belle-vue. Titi Camara est actuellement alité à la clinique Ambroise Paré où il suit un traitement.

C’est presque par miracle que Titi Camara est sorti la vie sauve d’un accident domestique survenu le dimanche 21 septembre 2014 alors qu’il faisait le grand ménage à son domicile. L’information est restée jusqu’il y a 24 heures sous silence et est parvenue à notre rédaction tard dans la nuit du mercredi. Ce jeudi matin, nous avons joint la victime au téléphone et la situation s’est apparemment améliorée. « Ça commence à aller parce que c’était au deuxième degré artificiel. C’est depuis le dimanche 21 c’est entrain de se cicatriser donc ça va. La brulure est à partir des chevilles jusqu’aux genoux et les deux jambes. Le bras est cicatrisé déjà. A partir du poignet au coude » a rassuré l’ancien ministre des sports.

Mais comment cet accident est arrivé ? L’ex capitaine du syli national répond, « Vous savez les accidents domestiques ça arrivent tellement. Comme c’est la fin de la saison des pluies, on travaillait là-bas avec le jardinier. Il y a un jeune du quartier qui est venu et qui voulait nous aider. Volontairement comme ça il s’est proposé. Il a commencé à désherber et on avait un coin où il fallait calciner les ordures pour essayer de diminuer leur volume. On lui a demandé d’aller acheter un litre d’essence, lui il est parti il a acheté dix litres, c’est comme ça qu’il a tout balancé dans les ordures avant que je descende. Mon inquiétude c’était les fils qui surplombaient ma clôture mais aussi des voisins et avant que j’arrive il avait déjà mis le feu dans les ordures. Heureusement que je me suis tourné le dos et avec la flamme ça m’a touché. Heureusement c’est le bon Dieu qui me sauve. Avec tout ce qui se passe, pas d’avion, pas de vol, mais ici à Ambroise on s’occupe bien de moi ».

Aboubacar Titi Camara est actuellement hospitalisé à la clinique Ambroise Paré où les visites sont formellement interdites en raison du virus Ebola qui sévit en Guinée.

La rédaction