Le feuilleton d’attaque-défense se poursuit au sein de la sélection guinéenne. Un nouvel épisode vient d’être livré par Bouna Sarra qui a répondu au sélectionneur du syli national au sujet de son absence de la dernière sortie de la Guinée en éliminatoires de la CAN 2017.
Bouna Sarr, c’est ce joueur d’origine guinéenne, né en France et dont la première apparition en équipe de Guinée tarde à se concrétiser depuis un an et demi. Lors du dernier regroupement du syli national, le natif de Lyon a été convoqué par un Luis Fernandez qui venait fraîchement de prendre la sélection guinéenne mais il n’a pas répondu à l’appel. Le coach Français a ensuite décidé de le bannir en raison de ce qu’il qualifiait d’absence de sentiment de patriotisme chez le désormais ex-messin.
Ce mardi, dans la foulée de l’officialisation de son arrivée à Marseille pour cinq ans, Bouna Sarr en a profité pour donner sa part de vérité sur les raisons de son refus de rejoindre le syli national de Guinée. « J’ai énormément de respect pour Luis Fernandez. Il faut remettre les choses dans l’ordre. J’ai eu une discussion avec lui après le match contre l’OM (le 1er mai dernier, ndlr). A aucun moment je lui ai dit mot pour mot que je comptais venir. Je lui ai dit que la sélection guinéenne m’intéressait toujours et que je ne fermais pas la porte après avoir refusé d’aller à la CAN. Il m’a sélectionné mais je n’y suis pas allé car je suis entré dans une situation où j’étais en instance de départ et je ne vais pas mentir, j’ai refusé par rapport aux blessures. Je n’ai pas voulu prendre de risques, j’ai préféré d’abord trouver un club et après réfléchir à la sélection » a-t-il révélé à RMC.
La nouvelle recrue marseillaise envoie au final un message clair sur sa décision de rejoindre ou non l’équipe de Guinée. On retrouve un Bouna Sarr encore indécis, « Les gens à Metz connaissent ma mentalité, ils savent très bien qu’à ce niveau-là il n’y a pas de soucis. Auparavant, il (Luis Fernandez) a été confronté à cette situation car il a eu le choix entre la France et l’Espagne. Il est en bonne position pour me comprendre. Je prendrai une décision plus tard par rapport à la sélection. Le discours qu’il a pu avoir dans la presse m’a un peu gêné mais c’est comme ça ». C’est donc dit et de façon très claire !
Thierno Amadou MAKADJI
