Fraîchement nommé à la tête de l’équipe nationale de Guinée, Luis Fernandez n’a pas réussi ses débuts avec le syli. Le technicien basque aligne deux défaites en deux matchs. Malgré les revers, Domani Doré, ministre des sports reste optimiste quant à la réussite du Basque.
Après le départ de Michel Dussuyer, c’est un autre français qui a pris les rênes de l’équipe de Guinée, Luis Fernandez. Ses débuts à la tête du syli national n’ont pas été une réussite. En deux matchs, coach Fernandez compte deux défaites. D’abord face au Tchad (1-2) à l’occasion d’un amical en banlieue parisienne ensuite contre le Swaziland (1-2) en marge de la première journée des éliminatoires de la CAN 2017 dont l’organisation est confiée au Gabon.
Malgré ces deux défaites, Domani Doré reste optimiste. « Je pense qu’il ne faut pas tomber dans le sensationnel et avoir un regard sur le sport de façon très pondérée. Si Fernandez avait enregistré des résultats reluisants, le discours serait autre. Techniquement il faut laisser la technique à ceux qui l’ont appris et laissé la parade à ceux qui sont faits pour la parade. Si Fernandez avait réussi des victoires, j’aurais dit que ça été un miracle » analyse la ministre des sports chez nos confrères d’Africaguinee.
En perdant face au Swaziland à Casablanca, Luis Fernandez a dû composer avec des joueurs absents (NDLR, Fodé Koita, Bouna Sarr, Baissama Sankoh, Ibrahima Conté, Idrissa Sylla, Ibrahima Traoré et Abdoul Razzagui Camara) qui n’ont pas donné une suite favorable à son appel. Fernandez a par la suite décidé de bannir certains de l’équipe nationale (hormis Ibrahima Traoré et Abdoul Razzagui Camara suspendus). Si Domani Doré n’a pas souhaité commenter le bras de fer, elle a tout de même rappelé que coach Luis Fernandez doit des résultats comme il est d’ailleurs mentionné dans son contrat qui le lie avec la Guinée, « Pour commencer, il faut que l’on soit très pointilleux sur la répartition des tâches. En tant que Ministre des sports, je ne suis pas responsable de l’équipe nationale techniquement. Sous cet angle, si je dois être en mesure, si je veux qu’on respecte les limites de mes responsabilités, je dois être capable d’en faire autant pour les autres. Ce qui nous manquait c’était un responsable technique, c’est-à-dire un entraineur. Les décisions qu’un sélectionneur prend sont des décisions qu’il sera capable de défendre ou d’honorer. Le contrat est très clair, il connait les objectifs que le Ministère des Sports en tant qu’employeur lui a assignés. Par conséquent nous mettons de notre côté ce qu’il faut à leur disposition pour leur faciliter le travail. En retour ils nous doivent des résultats. Et les objectifs qui lui sont définis et la qualité de ces résultats sont très clairs. C’est à ce titre que je peux intervenir, mais pour le moment, je pense qu’ils sont (joueurs et staff, ndlr) assez mûres de chaque côté pour se rendre compte que le plus important c’est qu’on n’entonne pas l’Hymne national guinéen pour toutes les entités en Guinée ».