Récemment nommé vice-président du Satellite FC, Soufiane Souaré, fils d’Antonio Souaré du Horoya nourrit de grandes ambitions. Il l’a fait savoir au cours d’une interview exclusive accordée ce mardi à Foot224.
Qui est Soufiane Souaré, ce nouveau personnage venu dans le monde du football guinéen ?
Soufiane Souaré est un jeune homme de 31 ans qui a grandi dans un premier temps en France avant de continuer son cursus universitaire aux Etats-Unis, et qui aujourd’hui est rentré en Guinée dans l’optique de développer le groupe GBM (Groupe Business Marketing) de Monsieur Antonio Souaré (Président du HAC ndlr) qui est mon père. Dans un deuxième temps j’ai eu l’opportunité grâce au président Almamy Sylla (Président du Satellite ndlr) d’entrer dans le monde du football guinéen.
Pourquoi un intérêt pour le foot, vous qui êtes économiste de formation ?
Ce que vous ne savez pas c’est qu’en France j’ai joué au football, au Paris FC quand j’étais au collège jusqu’au lycée. J’ai aussi suivi une formation à l’académie Larqué qui est le centre de Jean Michel Larqué. Je n’ai pas pu percer dans le milieu du football comme on le dit au niveau professionnel. A un moment il faut faire un choix. Soit c’est le centre de formation, soit ce sont les études. Donc, moi j’ai choisi la voie de l’éducation. A l’heure actuelle, le football est le grand centre d’affaire au monde. Mon père a déjà un pied dedans, pourquoi pas le fils ?
Pourquoi êtes-vous parti au Satellite, alors qu’Antonio Souaré votre père est le président du HAC ?
(Rires) J’attendais cette question et elle est la bienvenue. La raison pour laquelle j’ai choisi le FC Satellite avec le président Almamy, c’était de pouvoir me tester, tester mon management que j’ai appris à l’école sans l’aide de qui que ce soit autour de moi. C’est-à-dire faire mes armes seul. Je suis en relation avec le président Almamy depuis plusieurs années et son projet m’a séduit. Comme tu peux le voir, à l’image de son club, c’est un jeune. Il a dédié sa carrière à l’entreprise un peu comme moi. Mais il est très jeune, c’est la raison pour laquelle je suis parti avec lui. Il a une vision et je pense que lui et moi on pourra développer le Satellite ensemble. C’est pour ça le Satellite, plus que le Horoya dans un premier temps. Le Horoya est une grosse équipe dont j’espère prendre la tête dans les années à venir. Maintenant c’est trop prématuré. Je pense que le FC Satellite est une très bonne équipe que j’ai vu jouer à deux reprises, ils m’ont impressionné et c’est ce qui m’a séduit. Quand je les vois jouer, ils me font penser à Arsenal en Angleterre. C’est un club avec des jeunes mais qui titille les plus grands clubs que sont Chelsea, Manchester United et Manchester City. A l’heure actuelle Satellite est à ce niveau en Guinée. Donc pour moi le Satellite a un palier à franchir. Je pense que d’ici la saison prochaine, on peut titiller le Horoya et l’ASK.
Quelle a été la réaction de votre père en apprenant votre nomination au Satellite ?
Mon père était très content (rires), c’est de la compétition. Comme on dit en Amérique la compétition rend les gens meilleurs. Donc, deux membres d’une famille dans des équipes différentes ça va booster notre football. C’est vrai qu’on sera des ennemis pendant 90 minutes, mais après ce sera une relation père et fils comme tout le monde. Il a apprécié avec beaucoup de sportivité. La saison prochaine Horoya-FC Satellite, je vois déjà le titre des journaux. Je voudrais pour terminer saluer le président Almamy pour m’avoir emmené dans le football. C’est un jeune président de 35 ans. Je ne pense pas que dans le monde qu’il y ait un président qui ait autant de responsabilités, pas que dans le football, mais dans le monde des affaires aussi. Le président Almamy est un diamant pour la Guinée qu’on doit aider, qu’on doit protéger. C’est pourquoi je suis venu à ses cotes. Je promets de ne pas le décevoir.
Propos recueillis par Aliou Chérif