Après avoir publié une liste de 20 joueurs pour le déplacement du Zimbabwe le 06 septembre prochain, Luis Fernandez a été interrogé ce jeudi par nos confrères de RFI. Une interview au cours de laquelle le sélectionneur de la Guinée a tenu des propos assez surprenants.
Fernandez anticipe-t-il son départ ? Le Français qui voit la pression s’accentuer sur lui après sa défaite contre le Swaziland, semble en tout cas très peu concerné par le souci de voir la Guinée se qualifier à la CAN 2017. Dans un contexte déjà assez compliqué, l’ancien entraîneur du PSG a tout de suite trouvé l’occasion de rappeler les conditions de son arrivée en Guinée en soulignant ses obligations professionnelles (il est consultant sur BeIn Sport et RMC), en plus de celles de sélectionneur. « Je n’ai pas fait acte de candidature moi. J’ai déjà suffisamment d’occupations professionnelles qui me prennent du temps. On a eu l’occasion de discuter avec le président. Au cours des réunions, j’ai sincèrement trouvé ce qui me plaisait, rappelle-t-il. J’avais envie d’entraîner une équipe africaine. J’ai trouvé que dans cette équipe qu’il y avait suffisamment de talent ».
En arrivant en Afrique, précisément en Guinée, Luis Fernandez affirme qu’il ne s’attendant à tant de soucis à gérer. Il dit être surpris par les problèmes d’égos auxquels il est confronté à ce jour. Des problèmes pourtant inhérents à la vie d’une sélection. « Je pensais qu’ils (NDLR, les joueurs) étaient assez grands, assez professionnels pour respecter un maillot. Celui de leur pays, celui de la Guinée, celui du syli (…) Je pensais qu’ils étaient contents de se retrouver et ce n’était pas le cas. Il y a eu des tiraillements peut être entre eux (…) Je ne fais pas d’amalgame entre ceux qui sont là-bas (NDLR en Guinée) et ceux qui sont ici (NDLR en Europe) » déplore l’animateur de Luis Attaque.
Luis Fernandez se rend au Zimbabwe avec la pression sur les épaules. Une défaite à Hararé risque d’hypothéquer son avenir à la tête du syli national.
