La dernière défaite (3-1) de l’ASFAG vendredi contre le Horoya a été très mal vécue par son entraîneur. Ousmane Fernandez qui s’était dans un premier temps refusé de tout commentaire, a fini par se lâcher. Et le moins que l’on puisse dire, est qu’il aurait du rester murer dans le silence.
Pour Ousmane Fernandez, il n’y a aucun doute. Il est la principale victime de Bangaly Konaté, arbitre de la rencontre Horoya-ASFAG, qu’il accuse de prendre des décisions défavorisant son équipe depuis la saison dernière alors même qu’ils étaient en ligue 2. « Vous avez vu ce qui s’est passé sur le terrain. C’est la 5e fois que cet arbitre siffle un de nos matchs. Chaque fois, il nous vole. Lors de la montée l’année dernière contre le Hafia, c’est le même arbitre qui nous a triché devant tout le monde ici au stade du 28 septembre. Aujourd’hui, il siffle une faute qui n’existe pas sur le 2e but du Horoya » déplore le technicien.
Fernandez pointe également du doigt le Hafia, l’ASK et le Horoya qui selon lui, sont privilégiés par les hommes en noir. « On ne comprend plus rien dans ce championnat. Ils achètent peut-être les arbitres comme ils ont les moyens. Quand tu joues contre le Hafia, le Horoya et l’ASK, c’est toujours la même chose ».
Jusque là, rien d’anormal. L’entraîneur de la formation militaire laisse ensuite complètement exploser sa colère au point de tenir des propos très dangereux. « Ils n’ont qu’à revoir ça. Nous nous sommes des militaires. S’ils ne font pas attention, un jour on va se jeter sur quelqu’un ici » avertit Ousmane qui semble confondre l’arène footballistique au camp militaire.