Plus qu’un tour avant la finale de la 57e édition de la coupe nationale et on en a pas fini avec les sujets à dissension. Avant d’affronter l’ASK ce samedi, l’Alu Star s’est plaint d’avoir été empêché de procéder à la reconnaissance du terrain.
L’AS Kaloum et l’Alu Star vont batailler ce samedi après-midi (16 h TU) au stade du 28 septembre pour une place en finale. En déplacement à Conakry pour cette rencontre, l’Alu Star jouera le match sans faire une reconnaissance du terrain. Malgré la demande du coach de Fira à la réunion technique, Aboubacar Sylla n’a pas eu une suite favorable.
A la veille de la rencontre, l’entraîneur des Friakas a relevé ce qu’il estime être une pure et simple injustice visant à déstabiliser sa troupe. « Ils ne m’ont pas autorisé de faire la reconnaissance du terrain. Même à la réunion technique ce matin (NDLR, vendredi 14 octobre 2016) à 11 heures, on a tout fait et on a insisté. Le directeur du stade a catégoriquement refusé qu’on fasse la reconnaissance du stade. Je me suis dit carrément à la réunion technique, que le Horoya AC et l’AS Kaloum sont favorisés en coupe nationale surtout en demi-finale. Parce que, ces deux équipes évoluent en ligue 1 et jouent tous leurs matchs sur le terrain gazonné. (…) Wakrya et Alu Star ne connaissent pas le gazon. Normalement, on devrait jouer sur terrain neutre (…) Il y a une position nette avant le match. C’est le seul regret que j’ai aujourd’hui. Ils veulent jouer sur nous mentalement » alerte Zimas.
En dépit de ces conditions de préparation qu’ils trouvent peu commodes, l’entraîneur de l’Alu Star garde bon espoir quant-à une possible qualification historique en finale de la coupe nationale. Il dit toute son admiration pour ses joueurs qui aborderont ce match sans aucune pression. « Je n’ai pas peur de l’adversaire. Je me suis bien préparé. L’AS Kaloum est une grande équipe que je dois respecter parce qu’elle évolue en ligue 1 et moi je suis en ligue 2. Mais cela ne veut pas dire que l’AS Kaloum est meilleure par rapport à mon équipe. J’ai confiance en mes poulains et je ne peux avoir peur du talent de l’AS Kaloum (…) Si vous voyez que nous sommes en demi-finale, c’est parce que j’ai confiance en mes poulains et ils sont en jambe. On n’a pas la peur dans le ventre » martèle-t-il.