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Entretien Souaré-Sampil : voici le contenu de leur échange

Après des semaines d’échanges tendus par voie de presse, Antonio Souaré et Bouba Sampil se sont retrouvés ce mardi autour d’une même table. L’occasion pour les deux présidents de club d’échanger sur différents sujets et d’aplanir un certain nombre de divergence.

C’est une image qu’on ne voit pas assez souvent. Sourire aux lèvres, le président du Horoya et son homologue de l’ASK se sont affichés ce mardi main dans la main comme un symbole d’une réunification après des rapports difficiles qui ont caractérisé dernièrement leur relation.

Pour le président de l’AS Kaloum, cette rencontre a été l’occasion d’avoir un échange fructueux qui met désormais un terme à leur divergence, « Il y a quand même une certaine rivalité entre le Horoya et l’AS Kaloum. Ces derniers temps, il y a eu tellement de petits problèmes. Il fallait donc que les gens qui pensent pour le développement du football nous appellent afin qu’on puisse arrêter les divergences entre nos deux clubs. Nous sommes des adversaires de 90 minutes j’insiste et je persiste la dessus. Les divergences sont toujours du Horoya et de l’ASK, ce n’est pas personnel. Vous avez vu quand le Horoya jouait son dernier match en ligue des champions, j’étais le premier supporter, donc ne penser pas que c’est personnel. Ce sont des gens qui veulent profiter de cette situation, mais moi je vous garanti qu’il n’y a rien de telle. Je crois qu’aujourd’hui on s’est compris. Tout est projeté maintenant vers le futur et on fait table-rase du passé ».

Au sujet de la LGFP, Sampil maintient en revanche sa posture. Il n’est pas intéressé par la présidence de la LGFP pour les mêmes raisons qu’il a toujours avancées. Selon lui, l’ASK et le Horoya ont une telle influence dans le milieu du foot guinéen qu’ils doivent s’éloigner de la gestion. « Je ne suis pas demandeur et je n’ai jamais voulu être candidat à la ligue professionnelle pour des raisons bien claires. Pour moi, il y a un conflit d’intérêt qui me gêne » rappelle-t-il.

Chez Antonio Souaré, c’est le même son de cloche. Il n’a pas jamais été une question d’animosité. Au contraire, le président du HAC estime que cette rivalité permet au football guinéen d’avoir une certaine saveur particulière. « C’est une manière de rapprocher nos visions sur le football guinéen, les clubs, la ligue et sur la future fédération. Je pense que les petites incompréhensions ont été aplanies. Mais ce n’était pas du tout un conflit .Ce sont deux grands clubs comme Marseille et le PSG. Deux grands clubs qui se battent pour les titres soit la coupe ou le titre de champion. Ce sont des adversaires de 90 minutes, nous ne sommes pas des ennemis, donc il faut que les gens arrêtent. Il n’y a pas de hâche de guerre. C’est une concurrence qui a existé avant nous, qui existe maintenant et qui existera après nous. Donc voilà, c’est le football. Parce que s’il n’y a pas cela, s’il n’y a pas de derby dans un pays, le football ne progresse pas » a-t-il expliqué. Pour une fois que les deux tirent dans la même direction.

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