A chaque jour son épisode aussi palpitant que les précédents. Le feuilleton de l’audit à la FGF n’a pas fini d’épater. Super V refuse de répondre à la convocation de la DPJ pendant qu’Antonio Souaré se retrouve dans une situation des plus inconfortables.
Depuis 2013, le football guinéen est plongé dans une spirale de conflits de personnes et de révélations sur de gros sous détournés. De l’affaire Becken-Super V à cette histoire d’audit sans oublier le rejet des rapports financiers par une frange de congressistes lors de l’AG de 2013, les sujets n’ont pas manqué. La crise est toujours présente et les résultats des sélections loin d’être reluisantes.
Pour en venir à l’audit mené par le comité exécutif investi en février dernier, le scandale ne fait que grandir. Super V, Blasco et Morthon ont été épinglés dans le rapport fourni par le cabinet qui s’est chargé de l’étude du dossier. Alors que leur image était complètement détérioré au près de l’opinion, ils viennent sans doute de se donner un sursis avec l’apparition d’une vidéo compromettante pour le camp Souaré.
Lors d’une récente réunion des clubs avec le président Antonio, celui-ci a déclaré clairement qu’il avait la capacité d’influencer le rapport d’audit, portant ainsi un discrédit total sur le travail mené par le cabinet, d’un point de vue surtout moral. Des propos, qui ont suscité un grand tollé sur la toile d’autant plus que la vidéo circule en boucle sur les réseaux sociaux et conforte Salifou dans sa défense. Car ayant toujours crié haut et fort que cette procédure a été lancée pour nuire à son unique personne.
Super V, fugitif ?
En grand opportuniste, c’est le moment choisi par Salifou Camara pour se faufiler. Alors qu’il a été convoqué à deux reprises par la DPJ sans qu’il n’y soit jamais allé, Super V a pris la tangente vendredi soir pour quitter le territoire. Ce qui marque son refus manifeste de répondre devant les juridictions, lui qui a pourtant toujours clamé qu’il respectait les instances juridiques de son pays. Un mandat d’arrêt international serait sur le point d’être mis à son encontre.
Cette fuite et ce refus de comparaître n’ont pas de quoi non plus aider Salifou dans cette affaire. Déjà qu’il a été souvent été pointé du doigt par plusieurs acteurs du football au sujet de sa gestion opaque des affaires lors de sa mandature à la Féguifoot.
En attendant que l’opinion soit située sur la suite de ce époustouflant feuilleton, la porte reste grandement ouverte aux interrogations. Qu’il soit mené par ce cabinet ou un autre, l’audit de la FGF devra être fait pour édifier le public sur l’utilisation des grosses sommes perçues par l’instance guinéenne sur les années précédentes. Libre aux auditeurs de définir la période sur laquelle l’étude devra s’attarder. La vérité doit jaillir.
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