Amadou Diaby : « l’arrivée de Diawara est la suite logique du travail qu’on a entamé » (vidéo)

Dans la foulée de l’interview que nous accordée Amadou Diawara de passage à Bruxelles, notre rédaction a interrogé le premier vice-président de la Fédération Guinéenne de Football (FGF). Dans cet entretien, Amadou Diaby fait l’évaluation du travail de renforcement de l’équipe nationale avant d’évoquer l’arrivée du joueur de Naples. Une arrivée qu’il salue grandement.

Depuis plusieurs mois, la Guinée connaît l’arrivée de plusieurs renforts. Des plus connus aux plus modestes, ils ne sont pas moins de sept joueurs à venir étoffer les rangs du Syli National. Parmi eux, on peut citer Ernest Seka, Ibrahima Cissé, Pa Konaté ou Aly Kéita. En revanche, Abdoulaye Touré, Nazim Sangaré et Bouna Sarr continuent de leur côté à se faire désirer.

De toutes les arrivées, celle d’Amadou Diawara est sans doute le plus gros coup. Le Napolitain qui n’avait donné aucune suite favorable aux différentes convocations pendant deux ans, a enfin cédé aux sirènes et rejoint la sélection guinéenne. Il est arrivé à Conakry ce mardi soir à Conakry au lendemain d’une interview exclusive qu’il nous a accordée à Bruxelles. Entretien en marge duquel, nous avons également interrogé Amadou Diaby, le premier vice-président de la Féguifoot. Avec lui, nous faisons le point sur le travail entamé par la FGF depuis quelques mois.

L’évaluation du travail de renforcement de l’équipe

« L’arrivée de Diawara est une suite logique (du travail qu’on a entamé) parce que vous savez que quand nous sommes arrivés à la fédération, les membres du comité exécutif, le président et moi-même, avions une feuille de route. Cette feuille de route qu’on avait en place, c’était d’abord de structurer et mettre les bases de notre football. Tout passe par l’organisation (…) Puisqu’on jouait les éliminatoires de la CAN Cameroun 2019, il fallait absolument faire un appel à un entraîneur. Paul Put est venu. Suite à cela, il a fait un travail d’urgence parce qu’il faut se qualifier.

Vous n’êtes pas sans savoir que la Guinée n’a pas participé à la précédente CAN. Notre objectif, c’est vraiment de se qualifier. Il fallait absolument aller vers les guinéens qui hésitaient encore à venir en équipe nationale. Il fallait aller les convaincre pour leur faire comprendre que c’est leur pays, leur nation. Il faut qu’ils viennent. Ils n’avaient pas dit qu’ils ne viennent pas. Mais il fallait les bonnes personnes qui pouvaient aller avec un très bon discours (…) Diawara par exemple n’avait jamais dit qu’il ne vient pas en équipe nationale »

Le coup Diawara !

« Un seul doit ne peut pas laver toute la figure. C’est un travail collectif, un travail de tout le monde (…) Je crois que chacun de nous pose les actes pour la nation (…) J’aimerais bien qu’on nous juge pour ce que nous faisons (…) Il faut travailler, c’est après quatre ans qu’on va nous juger. Pour l’instant c’est trop tôt de dire ça y est et ça marche. Nous sommes en train de reconstituer les choses.

La venue de Diawarra est pour moi l’arrivée qui me marque beaucoup en tant que premier vice-président et dirigeant de football. Ce garçon que j’ai trouvé humble, respectueux et qui m’a reçu chez lui à Naples à la maison, a écouté le message d’Antonio Souaré. Il nous a donné sa parole et aujourd’hui, il rentre dans son pays pour l’équipe nationale. Pour moi, ce sont des choses que je ne vais jamais oublier dans ma vie »

De nouvelles arrivées en perspective ?

« Pour l’instant, l’urgence c’est de recevoir ceux qui sont là et puis il y a le travail après parce que nous sommes des personnes qui font ce que l’entraîneur demande de faire. Pour l’instant, je crois que l’entraîneur est satisfait de tous ces joueurs. On verra dans l’avenir qui d’autre viendra. Mais pour l’instant, je préfère me taire parce que vous savez qu’à chaque fois que nous parlons dans notre pays, il y a des bons guinéens qui aiment et il y a des mauvais qui n’aiment pas. Donc pour l’instant je préfère garder ».

Propos recueillis par Thierno Amadou MAKADJI