CAN 2019 : Traoré désigne le favori du groupe B et affiche les ambitions de la Guinée

La Guinée a bénéficié d’un tirage favorable à la CAN 2019 qui démarre au mois de juin. Le capitaine du Syli National a réagi à ce tirage chez FOOT224 et affiche les ambitions de sa bande.

Le Nigéria, la Guinée, le Madagascar et le Burundi. Voici les équipes qui composent la poule B de la Coupe d’Afrique des Nations. C’est ce qu’a décidé le tirage au sort de la compétition phare continental ce vendredi 12 avril au Caire en Egypte. Pour décrypter ce groupe, Ibrahima Traoré a été interrogé par notre rédaction. Analyse.

Son favori

« A première vue, on voit déjà qui est le favori. Il n’y a pas à se leurrer dessus. Le Nigeria, avec la puissance qu’ils ont, l’histoire qu’ils ont… C’est un habitué de la coupe d’Afrique. Ils sont même habitués à la gagner (3 fois, ndlr). Une équipe qui joue la coupe du monde. Donc, automatiquement, je pense que le Nigeria est le favori »

Quid du Burundi et du Madagascar ?

« Ensuite, il y a nous. Comme j’ai pu l’entendre, tout le monde attend qu’on passe sans soucis. Cela étant, il y a le Madagascar et le Burundi dont je ne peux trop parler parce que ce sont deux équipes que je ne connais pas bien. Ce sont des équipes qui ne sont pas habituées à être à la CAN mais ce sont des équipes qui se sont qualifiées et qui ont eu beaucoup de matchs à jouer et qui sont là. C’est peut-être une surprise mais ce n’est pas immérité »

La Guinée, obligé de se qualifier

« Nous, on a pour ambition de faire une très bonne CAN, de passer les poules. Sinon, ça serait un échec. Il faut se le dire clairement. On n’est pas le favori mais le premier objectif doit être clair. C’est celui de se qualifier même si on tombe dans l’inconnu avec deux équipes qu’on ne connaît pas. C’est quasiment comme une obligation de se qualifier pour le second tour »

Les clés pour aller le plus loin possible

« Pour aller au bout, on le sait très bien. Une compétition, ça met du temps, c’est long. Il y a la phase de préparation où on vit entre nous, où on droit créer quelque chose, une unité de groupe et savoir que le plus important reste le résultat et pas autre chose. Pas de problèmes extérieurs. Cela veut dire qu’il faut arriver à avoir cette solidarité entre nous, tirer tous dans le même sens. Il faut essayer de réaliser une bonne CAN, être là les uns pour les autres. Si on a ses ingrédients là et que tout le monde se met au niveau, je pense que oui, on pourra prétendre être de sérieux outsiders »