Après deux journées en phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations, Paul Put est fragilisé par les résultats de son équipe. En conférence de presse ce samedi, l’entraîneur belge a été interrogé au sujet de son avenir.
La Guinée occupe la 3e place du groupe B après deux matchs à la 32e édition de la CAN. Le Syli National est mal embarqué dans cette compétition et se retrouve dans une position compliquée avec l’obligation de gagner ce dimanche face au Burundi pour espérer finir à la deuxième place ou accrocher une des places dédiées aux meilleurs troisièmes.
Le scénario n’est pas idéal pour la Guinée et Paul Put est le premier controversé. Les choix du sélectionneur guinéen n’ont pas souvent fait l’unanimité et certains joueurs ne le lui ont malheureusement pas rendu sur le terrain. Le nul concédé (2-2) face au Madagascar a été une pilule difficile à avaler. Le malaise s’est installé après la défaite (1-0) contre le Nigeria au point de remettre en question l’avenir du Belge.
Du côté de la Fédération Guinéenne de Football, l’heure est à l’apaisement et une dernière chance semble être offerte à Paul Put ce dimanche. C’est donc dans ce contexte que l’ancien sélectionneur des étalons du Burkina prépare ce match couperet face au Burundi. Paul Put a évoqué son avenir en conférence de presse d’avant-match. Il demande du temps car pour lui, la Guinée est toujours en reconstruction. « Pour mon avenir, je n’ai pas de pression. C’est loin de cela. Avec la vision de la fédération, on va continuer à travailler. Il y a 24 équipes qualifiées à la CAN et toutes les équipes ont des ambitions. Je pense qu’il faut toujours être patient et regarder l’avenir. On est en train de construire une équipe au fil du temps ».
Paul Put dispose encore d’un sursis. Une victoire et une qualification en huitièmes de finale pourraient faire oublier toute cette zone de turbulence que le Syli traverse depuis la phase de préparation ponctuée de trois défaites en trois matchs.