Les deux dernières années furent une véritable traversée du désert pour le jeune attaquant guinéen. De retour à la compétition, Mohamed Mara s’est confié au Télégramme sur la manière dont il a su se remettre de cette période difficile.
Il n’a que 22 ans mais le jeune lorientais est déjà passe par des épreuves difficiles. De quoi lui donner plein d’enseignements, tant sur la vie en générale que sur la vie de footballeur. Il sort de deux grosses blessures et à chaque fois la même : rupture des ligaments croisés. Il a passé un an et demi loin des terrains. Durant cette période, il a su tenir le coup et éviter de craquer. « Le plus dur, ça a été pour mes parents. Il a fallu que je les rassure. Moi, j’ai accepté la douleur et cette chose terrible » a-t-il confié sans oublier le soutien du club, « J’ai senti que l’équipe avait mal pour moi, que tout le monde était là pour moi. Dans le bloc opératoire, Pierre Bazin, le préparateur physique, était là. Ça m’a donné de la force ».
De la force mentale, c’est ce qui aura surtout aidé le joueur guinéen. « Être positif, c’est important. Pour moi, c’est la base de la réussite : toujours garder le sourire. Je viens de loin. Beaucoup de personnes aimeraient être à ma place. Alors quand un malheur arrive, je tâche de m’en rappeler. Ce n’était qu’une blessure. Je n’ai que 22 ans… » relativise-t-il.
Mohamed Mara est de retour dans le groupe de Lorient. C’est donc une nouvelle page qu’il s’apprête à écrire en espérant que les blessures ne sont plus que de vieux souvenirs. « J’avais effectué quatre matchs avec la réserve en fin de saison et je me suis bien préparé durant les vacances… J’ai raté un an et demi mais j’ai la vie devant moi ». Une vie qu’il veut croquer à pleins dents et semer la terreur dans les défenses de ligue 2 française.