La foudre s’abat sur l’entraîneur belge. Ce vendredi, il a été lourdement puni par la commission d’éthique de la Fédération Guinéenne de Football. Lui qui a été au coeur d’un scandale de racket et de corruption après la CAN 2019.
La coupe d’Afrique des Nations 2019 n’a pas été qu’un échec sportif pour la Guinée. Elle aura été également le théâtre d’un drame extra-sportif qui fait d’énormes dégâts. Accusé d’avoir procéder au racket des membres de son staff technique et d’avoir incité ses joueurs à la grève, Paul Put n’a pas été épargné par l’opinion, la presse et même son capitaine. Ibrahima Traoré avait confirmé tous les soupçons de racket orchestré par le Belge qui n’a pour sa part jamais cessé de clamer son innocence.
Dans son rapport d’après CAN, l’ancien sélectionneur du Burkina a accusé Amadou Diaby de percevoir 10% de son salaire. A quel titre ? Aucune idée. Ce qui s’apparente à de la corruption passive puis que n’étant nullement stipulé dans son contrat. Pour tous ces faits, le Belge vient d’être épinglé par la commission d’éthique de la Féguifoot.
Paul Put est radié en effet de toute activité liée au football en Guinée. Il a été également mis à l’amende. Il est condamné au paiement de la somme de 100. 000 euros. Des sanctions qui viennent s’ajouter à son lourd passé en Belgique où il a été également radié au début des années 2000 pour une autre affaire de corruption.