La pandémie du covid19 sévit dans le monde entier et le football n’est pas en reste. Devant une crise à l’issue très incertaine, le président de la FIFA voit une belle opportunité de repenser le football mondial.
Gianni Infantino est adepte du changement. Depuis son arrivée à la tête de l’instance mondiale, le Suisse n’a pas manqué d’idées et de nouvelles propositions. Le passage de la coupe du monde à 48 pays et celui du mondial des clubs à 24 équipes sont entre autres les nouvelles décisions majeures prises par l’ancien dirigeant de l’UEFA.
Avec la crise sanitaire actuelle du coronavirus, Infantino rappelle l’importance de préserver la santé de tous et souligne la grande incertitude dans laquelle se trouve toute la planète. «Les dirigeants doivent se préparer au meilleur mais aussi au pire. Il ne faut pas paniquer, mais il faut le dire clairement. Une évaluation de l’impact économique mondial est nécessaire (…) La santé passe avant tout. Nous recommencerons à jouer quand nous le pourrons sans mettre en danger la santé de qui que ce soit. Rien ne dit que ce sera en avril ou mai. Les fédérations et les ligues sont prêtes à suivre les recommandations des gouvernements et de l’OMS » avise celui qui est aujourd’hui âgé de 49 ans.
En ce 21e siècle, le football est devenu une machine économique et les compétitions rapportent gros. Des compétitions qui se font de plus en plus fréquentes et le calendrier mondial se retrouve surchargé. Les principaux acteurs s’en plaignent. Jurgen Klopp, l’entraîneur de Liverpool, n’a pas cessé tout le long de cette saison de rappeler sa préoccupation pour la santé des footballeurs confrontés à un cumul de matchs.
Vers une réduction du nombre de compétition ?
C’est donc dans le même ordre d’idée que s’inscrit Gianni, interrogé par la Gazetta Dello Sport, «On ne sait pas quand on va revenir à la normalité, pose-t-il. Mais regardons l’opportunité : nous pouvons peut-être réformer le football mondial en prenant du recul. Avec différents formats. Moins de compétitions mais plus intéressantes. Peut-être moins d’équipes, mais plus équilibrées. Moins de matches pour protéger la santé des joueurs, mais plus combattus. Ce n’est pas de la science-fiction, parlons-en.»
En attendant que le débat ne soit réellement posé comme le souhaite Infantino, le football se retrouve au point mort et l’humanité continue sa lutte acharnée contre le coronavirus.
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