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Bouba Sampil : « Dire que Antonio Souaré aime le football plus que moi… »

Crédit Photo : Boubah Sampil sur CIS TV

Le président de l’Association Sportive de Kaloum était l’invité de l’émission Le Club des Éditorialistes chez CIS TV ce samedi. Dans un très long entretien, Bouba Sampil n’a éludé aucun sujet et s’est ouvert à la chaîne dédiée au sport et à la culture. Sa présence sur le banc de touche, la rivalité avec le Horoya, sa relation avec Antonio Souaré, le dirigeant kaloumiste a tout évoqué. Morceaux choisis.

Sur le nouveau projet

« Avec François Zahoui aujourd’hui, le projet c’est de doter l’AS Kaloum sur les quatre ans d’un modèle économique pour assurer la solidité du club (…) La nouvelle politique va marcher parce qu’on s’est entouré des gens extrêmement compétents. (…) L’objectif c’est aussi de renforcer l’académie pour qu’elle puisse alimenter l’équipe première. »

Sur son amour pour le banc de touche lors des matchs

« J’aime le foot. Je vis le foot. C’est ce qui me pousse à être là-bas (sur le banc). Je ne veux pas qu’on me raconte ce qui se passe (…) Avec Zahoui, j’étais moins vu parce qu’il est compétent. Être en tribune ? Non parce que ce n’est pas mon milieu. Mon milieu, c’est sur le banc de touche. Je n’aime pas faire le patron. »

L’ASK c’est…

« C’est un club de résultat. L’ASK est un club fait pour gagner. Ce n’est pas un club fait pour les matchs nuls. C’est un club de pression. »

Sa fierté

« Ma plus grande fierté, ce sont mes supporters. Au-delà de cela, je suis fier de voir les joueurs dont j’ai participé à la formation évoluer à un certain niveau. Et je serais encore plus fier si je remporte la ligue des champions. L’objectif du club, c’est la ligue des champions. »

Sa relation avec Antonio Souaré

« Le clasico, c’est une rivalité extrême mais c’est sur le terrain. En dehors du terrain, c’est un frère. On discute. Il reste un passionné comme moi. Il n’y a pas de méchanceté. Il y a d’autres qui en font leur fonds de commerce. »

Sur le financement de l’Etat

« Ce n’est pas normal que les mécènes se mettent à investir sans que l’État ne fasse un geste (…) La FIFA fait en sorte que les fédérations deviennent aujourd’hui des organisations administratives. Il va falloir s’asseoir autour d’une table pour discuter. Ce que je vois en lui (ndlr, Antonio Souaré), il est favorable. Autour de cette table, personne ne va dire qu’il n’aime pas le football. Il aime le football mais dire qu’il aime le foot plus que moi je ne serais pas d’accord. »

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