Déjà champion de Guinée avant même la fin de la saison, le Horoya AC a laissé filer des points face au plus grand rival : l’AS Kaloum. Des buts de Mohamed Soumah et de Diallo Amadou Sadio ont suffi pour permettre au Gbin Gbin de battre le club de Matam au stade du 28 septembre. En quête de points pour obtenir une place africaine la saison à venir, le club de Boubah Sampil n’avait pas droit à l’erreur.
Dans sa réaction d’après-match, Lamine N’Diaye, entraîneur des rouge et blanc est revenu sur le succès de l’ASK. Le sénégalais parle de victoire logique. « (…) Ils ont mérité leur victoire. Félicitations à eux. Nous, ce qu’on voulait c’est la première place. C’est acquis depuis belle lurette mais aujourd’hui il n’y plus de répondant. Il n’y a plus rien dans les chaussettes » a-t-il confié chez nos confrères de CIS Médias.
Pour justifier la contreperformance de son équipe, l’ancien entraîneur du TP Mazembé évoque des blessures dans son effectif. Dans ses propos, il a fait savoir que perdre dans un clasico ne le perturbe pas à partir du moment où il a déjà atteint son objectif qui est celui de terminer premier du championnat. « Si tu n’as pas de répondant tu fais quoi ? Voilà vous avez vu c’est des ailiers qui ont joué arrière. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? On n’a pas les éléments parce que tout le monde est blessé. C’est tout et c’est aussi simple que ça. Il ne faut pas chercher clasico ou pas clasico. Moi ce que je cherche c’est la première place. Basta. Si je peux perdre même deux fois et puis gagner le championnat, moi je choisi de gagner le championnat » précise-t-il.
Avec plusieurs matchs en retard à son actif, le Horoya AC a enchaîné plusieurs rencontres avant de retrouver l’AS Kaloum dans cette manche retour. Agacé, le coach des Matamkas a évoqué également la programmation des matchs qui, selon lui devrait être revu. « On a fait ce qu’on a pu. Vous savez c’est le septième match en dix-neuf jours. Vous savez moi je n’ai pas des robots. Ce sont des êtres humains que j’ai. Ils sont épuisés tout simplement. Là, j’étais malheureux pour eux mais les jambes ne répondaient pas. Ça on le sait depuis quelques jours ils sont épuisés, ils sont morts, ils sont fatigués et je pense que les programmations là ils doivent revoir. Il ne faut pas attendre que quelqu’un meurt ici pour réagir parce que c’est inhumain. C’est inhumain tout simplement. Ça n’existe dans aucun pays au monde. Je veux bien faire trois matchs en une semaine mais il ne faut pas enchaîner les matchs tous les trois jours. Ce n’est pas possible avec trente degrés de température et un taux d’humidité de plus de quatre-vingt pourcent. Soyons logiques ! » a prévenu le Sénégalais.
Partager :
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)