Si pendant la CAN 2019 l’équipe guinéenne dirigée par Paul Put se fissurait dès le stage de préparation au Maroc suite à une rixe impliquant François Kamano et Simon Falette, cette année Kaba Diawara et le staff technique du Syli ont réussi du moins pour le moment à créer un groupe solidaire sur et en dehors du terrain.
Dans un entretien accordé à FOOT224, Ibrahima Cissé n’a pas manqué de souligner une différence entre la CAN 2021 et l’édition précédente. « Franchement l’ambiance de 2019 et 2021 ça n’a absolument rien à avoir, ça se voit directement sur le terrain. On est beaucoup plus soudé qu’avant, on s’encourage beaucoup et on s’entraide. Même en dehors du terrain, on est tout le temps ensemble, on rigole ensemble, on fait quasiment tout ensemble et il y a une bonne cohésion dans le groupe » se félicite Cissé.
Reconverti piston droit dans le 3-5-2 de Kaba Diawara, Ibrahima Cissé a démarré la compétition sur le banc avant d’être titularisé dans le choc face au Sénégal (1-1). Selon lui, la concurrence est très rude au sein de l’équipe. « C’est vrai j’ai commencé sur le banc. Maintenant c’est à moi de prouver. Je pense que les minutes que le coach m’a donné, je suis en train de donner mon maximum pour pouvoir tenir ma place parce que ce n’est pas facile. Il y a beaucoup de joueurs et il y a des postes qui sont doublés donc il y a de la concurrence et c’est le meilleur qui va jouer. Celui qui donne le meilleur de soi, c’est lui qui sera titularisé » nous confie le joueur.
Resté sans club durant plusieurs mois après la résiliation de son contrat avec Fulham en début d’année 2020, Ibrahima Cissé s’est forgé une mentalité de guerrier pour retrouver du temps de jeu. « Cette mentalité, je pense que je l’ai encore plus travaillé dernièrement pendant mes moments de galère. Je sais d’où je viens et je veux prouver encore à tout le monde que je suis de retour et que je n’ai rien perdu. C’est cela qui me motive en fait parce que les moments de galère que j’ai eu, personne ne croyait en moi, tout le monde m’a abandonné. Donc j’étais vraiment au bord de la faillite mais grâce à ma mentalité de guerrier, de gars qui ne lâche rien, voilà c’est ce qui m’a aidé » s’est félicité le milieu de terrain du RFC Seraing.
Ibrahima Sory SOW