Dernier du groupe B, après quatre défaites, un nul et une victoire, le champion de Guinée quitte la phase de groupes de la ligue des champions avec seulement quatre points au compteur. Opposé à Amazulu FC pour son dernier match, le club de Matam a fait jeu égal (1-1) avec les visiteurs dans un match sans véritable enjeu parce que les deux équipes étaient déjà éliminés. Sur le contenu de la rencontre, Lamine N’Diaye, parle de déception. « Au-delà du résultat, c’est la manière. (…) on a eu la chance d’ouvrir le score même en étant pas bon. Je n’ai pas apprécié l’état d’esprit. Les autres matchs (ndlr, matchs de ligue des champions) nous jouions bien même si nous perdions. (…) Je n’ai pas eu l’impression de respecter les gens qui sont venus regarder le match » analyse le Sénégalais.
Dans cette affiche, c’est le Horoya qui a ouvert le score par l’intermédiaire de Dramane Nikiéma en fin de première période (44’). Le but égalisateur du club sud-africain est intervenu sur une erreur du Horoya AC. Conséquence, Salif Coulibaly marque contre son camp et remet les deux équipes à égalité juste après le retour des vestiaires (48’). Ce but égalisateur n’a pas été du goût de l’entraîneur des rouge et blanc. « Elles commencent (erreurs) à être récurrentes. C’est impardonnable. (…) Est-ce le coach ? les joueurs ? Peut-être qu’on n’a pas de niveau. Il n’y a aucun entraîneur qui peut prévoir les fautes individuelles. L’année dernière ça s’est joué à un but. Chacun peut se poser la question si c’est moi le problème. (…) Si un professionnel n’a pas envie de jouer, ce n’est pas le coach. Le professionnel est payé pour jouer les matchs même quand on est éliminé » s’est-il défendu.
Interpellé sur sa gestion de l’équipe, le technicien sénégalais met la balle dans les mains des dirigeants du club. « C’est plus facile de virer une personne quand ça ne va pas que d’en virer trente. On verra bien ce qu’il y a lieu de faire avec mes employeurs, a-t-il lancé avant d’avertir, On verra ce que mon successeur va faire ».