Après un séjour dans sa ville, Kindia, François Kamano poursuit ses congés à Conakry. Et ce jeudi 29 décembre, le joueur du Lokomotiv Moscou s’est prêté aux questions d’un journaliste de FOOT224, évoquant notamment sa situation en club. Pour lui, le plus important est d’aider son équipe à atteindre ses objectifs.
« L’objectif, c’est d’abord l’équipe, on n’est pas à notre place, on est mal placé. On va reprendre les entrainements très bientôt et chercher à revenir au haut du tableau, parmi les cinq premiers, c’est l’objectif du groupe. Particulièrement, j’ai commencé à avoir du temps de jeu, notamment avec le changement d’entraîneur. Le nouveau qui est là, il me fait confiance, il me met dans les matchs, tout se passe très bien. Et là, je commence à retrouver mes qualités, mes sensations. Je vais revenir en force, mais je ne vais pas mettre de barème pour la suite. Je pense que je vais essayer de finir en beauté ».
Ces dernières semaines, des informations ont annoncé un intérêt de Nantes (D1 France) pour François Kamano. Mais l’international guinéen soutient qu’il n’est « pas au courant » d’une telle situation. « Pour l’instant, suis joueur du Lokomotiv Moscou, je me concentre sur ça », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, l’ancien buteur de Bordeaux s’est prononcé sur le fait qu’il n’est plus convoqué en équipe nationale depuis plus d’une année. Il dit respecter le choix du sélectionneur, mais montre son envie de retrouver le Syli national. Le joueur de 26 ans indique qu’il travaille pour espérer revenir en sélection.
« De loin je suis l’équipe à chaque fois qu’elle joue. Cela fait un moment que je ne suis pas sélectionné, c’est le choix du coach, donc je ne vais pas trop m’attarder là-dessus. L’objectif premier, ce sont les couleurs du pays avant la personne, donc je suis en attente. Et en même temps, sachant que l’équipe nationale c’est la forme du moment, j’essaie de tout donner pour bien revenir en sélection. Je me concentre sur le sportif, tout ce qui est hors du terrain, je ne maitrise pas ça », a laissé entendre François Kamano.