Face à la nouvelle fronde engagée par 47 des 65 membres statutaires de la Fédération guinéenne de football, Lansana Béa Diallo a décidé de se bouger pour tenter de trouver une solution à cette crise. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a invité les acteurs du football à une réunion ce vendredi 10 février, à Conakry, pour échanger autour de cette situation.
« L’objectif, c’est d’abord siffler la fin de la récréation », a déclaré le ministre au sortir de la rencontre, tenue à huis clos. « J’ai proposé aux membres statutaires de venir autour d’une table pour pouvoir dialoguer avec le CONOR et qu’on puisse aller vers un texte dynamique qui va permettre au football guinéen de pouvoir enfin sortir de cette crise (…). Je veux qu’on se mette autour d’une même table, qu’on discute et qu’on avance ensemble le plus rapidement possible vers un texte consensuel. Qu’on sorte de cette crise et que les moyens qui doivent être affectés à la Guinée pour pouvoir développer le football à la base puissent être mis à disposition », a indiqué Lansana Béa Diallo.
Concrètement, le ministre a proposé la mise en place d’une commission pour travailler sur les statuts de la FGF, précisément sur les points rejetés par les frondeurs. Une proposition acceptée par les membres statutaires. Selon Oumar N’diaye, le porte-parole du groupe des 47, ils sont disposés à participer à toutes les démarches permettant une sortie heureuse de la crise en cours.
« Nous, membres statutaires, en tout cas les 47, nous saluons vraiment cette proposition du ministre. Parce que notre souci aujourd’hui, c’est comment sortir de cette normalisation. Je ne vous apprends rien en vous disant qu’on a raison de s’inquiéter. Parce que pour un premier temps, avec un mandat de sept mois sur quatre points, on était dans l’obligation de prolonger de neuf à dix mois. Et nous somme à deux mois de la fin du mandat, le chronogramme que le CONOR a proposé n’est pas tenable. Parce que d’abord, les statuts ne sont pas validés, les élections de la base au sommet, jusqu’au Comité exécutif qui était prévue le 22 avril, ce n’est pas tenable. Nous avions dit que nous allons nous faire entendre et mettre en place notre Comité exécutif. Mais comme le ministre compte rapprocher les parties, nous resterons disposés parce que notre souhait, c’est de sortir de cette situation qui a trop duré », a déclaré le secrétaire général du Club industriel de Kamsar.
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