CIK: Mathurin Bangoura se paie la feguifoot

Le président du Club Industriel de Kamsar,  le Général Mathurin Bangoura pour l’une de ses rares sorties médiatiques n’a pas fait de cadeau à la Fédération Guinéenne de Football. Il s’insurge contre ce qu’il qualifie de mauvaise gestion du football guinéen dans une interview accordée à nos confrères de Guineenews.

Mathurin Bangoura n’y va pas du dos de la cuillère quand il s’agit de faire l’autopsie du football en Guinée.  Le Général n’apprécie guère la manière dont le calendrier du championnat de ligue 1 est élaboré, notamment ces changements de date dans la programmation des matchs du CIK.  Il l’a clairement fait savoir. «  On ne sait pas quand est ce que le championnat va finir. On devait jouer notre dernier match aller depuis plus de trois semaines. Moi je viens à Kamsar, on me dit qu’on allait jouer le 12 mai prochain, mais maintenant on dit d’attendre parce que l’ASK doit jouer son match en Coupe de la Confédération Africaine. Notre match est donc reporté à une date ultérieure. Ça ne peut pas aller comme ça. Bientôt c’est la saison des pluies. Avec des terrains qui ne sont pas gazonnés, vous allez voir comment ça  va se passer (…) Tous ces paramètres devaient être pris en compte avant le lancement du championnat.  On ne vous dit jamais avec exactitude quand est-ce que le championnat va commencer  et quand est-ce qu’il va se terminer » s’insurge Mathurin Bangoura

Le président du CIK fustige également le retard pris dans le paiement de la seconde moitié de la subvention accordée aux clubs de ligue 1. « La Fédération Guinéenne de Football donne à chaque équipe de première division une subvention de 100 millions de francs guinéens par saison. Et même ces 100 millions ne sont pas payés d’un coup, ils sont payés par échéances (…) Les secrétaires généraux ont été appelés récemment par la fédé, ils n’ont reçu que 25 millions. Il leur a été dit d’attendre la dernière journée du championnat  pour recevoir les 25 autres  millions. Comment voulez-vous que le football évolue dans ces conditions ? » s’interroge le Général président.

Aliou Chérif