Le stade mythique du 28 septembre de Conakry présente de gros risques par endroit. C’est le cas de la toiture de la tribune de presse devenue une véritable passoire en cette saison pluvieuse.
Construit dans les années 60 et n’ayant bénéficié d’aucune rénovation conséquente jusqu’à ce jour, le stade du 28 septembre donne de la sueur froide. Il est pratiquement impossible de travailler sans craindre le pire. La dalle de la tribune de presse par exemple offre le spectacle d’un arrosoir. Comme solution, des seaux ont été entreposés çà et là afin d’éviter que l’eau n’éclabousse les journalistes.
Mais le plus préoccupant, c’est de voir un jour le béton cédé sous l’effet de l’humidité. Dominés par la peur, certains confrères ont refusé d’occuper la tribune de presse lors du match des 16ème de finale de la Coupe Nationale qui a opposé dimanche le Hafia au Satellite (4-2). L’un d’entre eux va même jusqu’à ironiser en affirmant ce qui suit, « Déjà je ne suis pas bien payé et voilà que ma vie est en danger ici dans ce stade. Je préfère descendre au niveau de la main courante».
Aliou Chérif