La Confédération Africaine de Football se lance dans une bataille farouche contre la fraude sur l’âge. L’instance africaine brandit l’épée de Damoclès contre toute équipe qui sera rendra coupable d’une telle infraction.
Le scandale de 2016 au sujet des joueurs nigérians recalés massivement lors de tests IRM est encore dans les mémoires. La CAF l’a visiblement encore en travers de la gorge. A la veille du début des éliminatoires de la CAN des moins de 17 ans de l’année prochaine, l’institution en charge du football sur le continent africain a décidé de renforcer les sanctions à l’encontre des éventuels coupables.
Dans un communiqué publié sur son site officiel, la Confédération Africaine de Football a martelé sa décision d’ouvrir une guerre contre la fraude sur l’âge dans l’une de ses compétitions de jeunes. « Les U-17 sont la pépinière de nos compétitions et chaque joueur éligible doit avoir la possibilité de participer. Tous les joueurs sélectionnés devront subir le test de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour déterminer ou non leur autorisation à prendre part à la compétition. La tolérance zéro vis-à-vis de toute falsification d’âge est importante pour penser à long terme et non pas à court terme » a déclaré Amr Fahmy, le Secrétaire Général de l’instance.
Les sanctions ont été ainsi alourdies. Tout joueur ou officiel impliqué dans une histoire de falsification d’âge écopera d’une suspension de quatre ans. Le pays concerné sera pour sa part automatiquement éliminé des éliminatoires. Les équipes sont averties.
Saindina
21 juillet 2021 at 15 h 12 min
Belle initiative
Marcel Andry Herinjatovo
21 juillet 2021 at 8 h 35 min
Il faut combattre ces pratiques