Blasco Barry : « Je continuerai à servir le football »

Il y a moins d’une semaine la cour d’appel de Conakry a condamné la Fédération Guinéenne de Football (FGF) au paiement d’une amende de cinq cent millions de francs guinéens (500.000.000 GNF) pour réparation des préjudices dans une affaire de détournement et d’abus de confiance qui opposait l’instance du football guinéen à ses anciens dirigeants Salifou Camara Super V, Ibrahima Blasco Barry, Almamy Morthon Soumah et Aly Camara.

Dans la foulée de cette sentence, Blasco Barry, ancien secrétaire général de la FGF, n’a pas tardé à réagir. Chez nos confrères de mosaiqueguinée, Ibrahima Blasco ne cache pas sa joie. En plus de son blanchiment, il évoque aussi son futur dans le monde du football guinéen qu’il envisage de toujours servir.

Sur son blanchiment

« Aujourd’hui, je suis un homme heureux et comblé pour le fait qu’après avoir subi tout ce que j’ai subi pendant ces quatre dernières années, j’ai été blanchi dans le cadre d’une procédure qui était engagée contre ma personne et mes plus proches collaborateurs. Je m’empresse de vous dire que je suis très heureux, parce que cette décision de la cour d’appel a été prise de mon vivant, elle ne l’a pas été à titre posthume. Je suis aussi content pour mon épouse et pour mon enfant, ma famille, mes amis qui ont autant soufferts que moi, sinon plus, de ces accusations qui ont été portées contre ma personne. Parce que, ils ont tous été éprouvés. Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu »

Ce que cette affaire lui a enseigné…

« J’ai été victime de lynchage médiatique mais aussi, à cause de cette affaire, beaucoup avaient décidé de s’éloigner de ma personne parce qu’il y en avait qui croyait en ces accusations. (…). Revenir dans le football ? Ceci dépend de la grande famille de football de notre pays. Comme vous le savez, je suis venu dans le football quand j’avais 12 ans, du moins dans l’encadrement. Quant à la pratique du football, je l’ai pratiqué naturellement mais puisque je savais que je n’avais pas les qualités pour me permettre d’aller très loin, et aussi avec les contraintes des études, je n’ai pas pu jouer au football. J’ai préféré alors mettre mes atouts dans un autre domaine du football, où j’ai décidé d’aller très loin, notamment dans l’administration. Cela m’a permis de gravir tous les échelons, depuis la commission sportive du quartier jusqu’au sous-district, en passant par le district préfectoral, à la ligue de football et puis à la fédération le 28 décembre 1994. C’est pour vous dire que c’est ma passion, j’ai sacrifié ma carrière professionnelle pour le football »

Son futur

« Je continuerai donc à servir le football soit à la fédération, soit dans un club ou ailleurs, parce que ça fait partie de ma passion »