Malgré sa déception, Conakry ne se laisse pas abattre par la décision de la Confédération africaine de football de retirer l’organisation de la CAN 2025 à la Guinée. Une décision annoncée par le président de la CAF, Patrice Motsepe, ce vendredi 30 septembre 2022, et qui fait suite au retard accusé par le pays dans la réalisation des infrastructures nécessaires pour organiser une Coupe d’Afrique des nations. Malgré ce coup de théâtre, les autorités de la Transition comptent respecter leur promesse, celle de mettre en place toutes ces infrastructures avant 2025.
« C’est vrai qu’on n’a rien aujourd’hui comme arguments pour pouvoir convaincre le président de la CAF qu’on sera prêt pour cette CAN 2025. Mais je souligne ici que le président et le premier ministre ont promis au président de la CAF et aux membres de la CAF qui ont pris cette décision, que nous allons tout mette en place pour réaliser effectivement toutes les infrastructures qui vont permettre à ce pays de se développer et qu’on restera dans la programmation qu’on s’est fixée. C’est-à-dire qu’en 2025, on sortira tous les stades, tous les hôpitaux, tous les aéroports, on sortira toutes nos infrastructures qui sont en lien avec cet objectif qu’on s’est fixé. Parce qu’on ne veut plus que la Guinée soit un pays de loosers, un pays de perdants », a déclaré le ministre guinéen de la Jeunesse et des Sports, Lansana Béa Diallo, après l’annonce du retrait de la CAN 2025 à la Guinée.
L’ancien boxeur ajoute que le gouvernement guinéen va sans doute y arriver, « et on va honorer le président de la transition par rapport à la décision qu’il a prise, par rapport à sa détermination d’aller jusqu’au bout en dotant ce pays de toutes les infrastructures dont il a besoin pour décoller ».