La nouvelle saison de la Ligue 1 guinéenne, qui a démarré hier, s’est poursuivie ce samedi 29 octobre à Conakry. Le Horoya AC, champion en titre, a fait son entrée en lice de la plus belle manière. Les Rouge et Blanc de Matam ont marché sur le Satellite FC (4-1) au stade du 28 septembre de Conakry. Mais cette large victoire ne suffit pas rassurer l’entraîneur du HAC. Lamine N’Diaye trouve que son équipe doit travailler davantage pour améliorer certains aspects importants de son jeu.
« Aujourd’hui, on avait à cœur de commencer par une victoire… il faut féliciter les garçons, mais il faut qu’on améliore la finition. On a gâché un nombre incalculable d’occasions, soit dans la dernière passe soit dans le geste final. Mais on est qu’en début de saison, je pense que les garçons vont s’améliorer individuellement et collectivement », a réagi le technicien franco-sénégalais au terme de la rencontre. Il ne blâme toutefois pas ses joueurs, qui ont passé plusieurs mois sans disputer un match officiel.
« C’est bien de commencer le championnat parce que ça faisait tellement longtemps qu’on ne jouait pas. Cinq mois, c’est beaucoup. Forcément, tu perds le rythme. Et ça se voit dans le jeu, on rate des choses qu’on ne ratait pas. Mais en jouant, on trouvera le bon rythme et la bonne cohésion », estime Lamine N’diaye, qui a été interrogé aussi sur l’absence de Yakhouba Gnagna Barry. Sanctionné par la FIFA, qui l’interdit de jouer des matchs officiels pendant quatre mois, l’attaquant guinéen n’était pas convoqué pour cette rencontre.
« On vient de marquer quatre buts et vous (les journalistes) demandez si on a senti l’absence de Gnagna ? On a une trentaine de joueurs. Comme je l’ai toujours dit, une hirondelle ne fait pas le printemps. Chez nous, quand il y a un qui est indisponible, on prend un autre et on essaie de le mettre à la place pour faire le travail. Le football est un sport collectif, je pense que les absents ont tort. Il faut parler des garçons qui étaient présents, et ils ont fait le boulot », a tranché l’entraîneur du HAC.